La dernière création de Porsche
dans le domaine des voitures de sport est animée par une mécanique
de course pur sang.
Le dix cylindres à lubrification à carter sec est décliné
du V10 de 5,5 litres de cylindrée spécialement développé
pour la compétition. Pour l'adapter à la voiture de série,
les motoristes du Centre de Recherche et de Développement de Weissach
ont porté sa cylindrée à 5,7 litres.
La puissance maximale est de 450 kW (612 ch) à 8 000 tours/minute,
le couple maximal atteint 590 Nm. Quant à ses performances routières,
la Carrera GT pénètre dans de nouvelles sphères :
sa vitesse maximale s'établit à 330 kilomètres/heure.
Elle abat le zéro à 100 km/h en 3,9 secondes et s'acquitte
en 9,9 secondes de la discipline reine des sportives, à savoir le
zéro à 200 km/h. La transmission optimale de la puissance
débitée par le moteur est assurée par une boîte
mécanique à six rapports développée spécialement
pour cette voiture.
Le cahier des charges reprenait deux points particuliers : la construction
légère systématique et la concentration des efforts
de mise au point sur l'essentiel des composants caractérisant une
voiture de sport. C'est ainsi que pour une longueur de 4,61 mètres,
une largeur de 1,92 mètre, une hauteur de 1,16 mètre et un
empattement de 2,73 mètres, le roadster affiche un poids à
vide de 1 380 kilogrammes sur la balance.
Avec l'arrivée de la Carrera GT, un nouveau concept de construction
voit le jour : la cellule de l'habitacle ainsi que tout le berceau sont
en matière synthétique renforcée par fibres de carbone.
Formant une unité tant dans les fonctions que dans la forme, ce
principe tranche sur tout ce que l'on connaît à ce jour.
Porsche a déposé un brevet pour protéger ce principe
avant-gardiste.